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FRIDAY NIGHT LIGHTS, l'intégrale des 5 saisons [critique]

FRIDAY NIGHT LIGHTS, l'intégrale des 5 saisons [critique]

Alors c'est vrai que Kyle Chandler ne possède que deux positions de jeu et qu'il est obligé de toujours porter son coupe-vent et sa casquette de Coach Taylor. Mais comme il peut faire cuire du bacon dans son bureau sans que ça ne choque personne, tout va bien.

FRIDAY NIGHT LIGHTS, l'intégrale des 5 saisons [critique]
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FRIDAY NIGHT LIGHTS, l'intégrale des 5 saisons [critique]

Et puis sa femme, Tami Taylor, est de plus en plus hystérique, intrusive et étouffante au fil des saisons, en plus d'avoir une voix insupportable (et de ressembler de plus en plus à un homme aussi).

Et leur fille, Julie Taylor, prend, quant à elle, de plus en plus de cul... Et de rond (tout en ayant des lobes d'oreilles de la taille de l'état du Texas)...

Et il y a également leur bébé, qui a quand même une drôle de tronche qui fout un peu les jetons.

FRIDAY NIGHT LIGHTS, l'intégrale des 5 saisons [critique]

C'est aussi vrai qu'ils ont un gros côté "7 à la maison" à être (crispants) formidables comme ça tout le temps.

Et puis ils habitent sûrement la seule ville où le coach de l'équipe de football du lycée (pas le pasteur, non non) fait aussi coach de vie personnel pour chacun de ses concitoyens (et tout le monde trouve parfaitement normal de devoir systématiquement lui rendre des comptes et qu'il se mêle constamment de ce qui ne le regarde absolument pas).

Ville d'ailleurs intégralement drivée et à tous les niveaux (Une peine de cœur ? Un problème de santé ? Une recette de cuisine ? Un conseil juridique ?...) par le-dit coach et sa future-ex-proviseur de femme.

Et puis c'est censé être un bled paumé au fin fond du Texas et ça vend d'office nettement moins de rêve que New York ou Los Angeles. Bled répondant au doux nom de Dillon dont la densité de population ou la grandeur sont très (trop ?) flexible et évolutif au même titre que le scénario.

Et bled qui ne semble devoir son patronyme qu'au fait que le rhum du même nom soit obtenu grâce à la distillation d'une banale prise de sang (ou d'un bol de pisse) d'un des frères Riggins.

Et puis c'est tout de même la seule ville où on peut planter son quaterback de petit ami devenu paraplégique pour son meilleur ami et garder de super bons rapports amicaux, passer de conseillère d'orientation à proviseur en un épisode, convertir un casier judiciaire en blessure, effacer complètement un meurtre de l'histoire, quitter des personnages en couple et les retrouver séparés dans l'épisode suivant (ou inversement), démarrer des intrigues sans jamais en connaître le dénouement ou voir totalement disparaître des personnages sans aucune explication (une pensée pour Santiago, pour la mère de Matt Saracen, pour le mec de la radio chrétienne qui se tape Garrity...etc).

Et après, ils décident de scinder la ville en deux et de rouvrir le lycée du secteur Est mais personne ne se pose la question de savoir où étaient scolarisées toutes les nouvelles tronches avant. Et on a un peu l'impression qu'ils ont rajouté cette histoire de sectorisation de la ville pour créer de l'intrigue sociale "black" ghetto-gang-drogue (ils avaient sans doute fait le tour des problématiques "blanches" alcool-vol-striptease).

FRIDAY NIGHT LIGHTS, l'intégrale des 5 saisons [critique]

On peut également noter que Landry Clarke porte la même chemise moche pendant 4 saisons (pas qu'il en change après mais c'est juste qu'il disparaît dans les limbes du scénario à la 5ème saison).

Et que Tim Riggins est le seul mec qui arrive à avoir une ceinture abdominale et un fessier de statue grecque tout en ayant une hygiène de vie à faire pleurer Serge Gainsbourg.

On dirait aussi que Tyra Colette sort perpétuellement d'une opération des dents de sagesse (et qu'elle porte toute la misère du monde sur ses épaules).

Et Lyla Garrity a méchamment les yeux qui sentent le cul.

Comme Matt Saracen a d'emblée une bonne tête de victime toute désignée (de la vie, de la guerre, de Julie Taylor...).

FRIDAY NIGHT LIGHTS, l'intégrale des 5 saisons [critique]

Et puis ils sont tous ultra gaulés, même s'ils ont presque tous 30 piges bien tapés alors qu'ils sont censés en avoir 17 (ce qui permet aux téléspectateurs trentenaires de ne pas avoir l'impression d'être des gros dégueulasses) comme chez AB Production à l'époque (et ça c'est un gage de qualité !).

Et l'on peut affirmer sans rougir qu'à eux trois, Tim Riggins, Tyra Colette et Lyla Garrity ont dépucelé la quasi totalité des lycéens locaux. Car le texan (et son pendant féminin, la texane) a légèrement tendance à coucher avec tout ce qui bouge (et même ce qui bouge pas d'ailleurs).

Et puis ça ressemble aussi beaucoup à "Hartley, cœur à vif" (avec 10 ans de retard).

Et Becky et sa mère semblent avoir exactement le même âge.

FRIDAY NIGHT LIGHTS, l'intégrale des 5 saisons [critique]

Alors il y a aussi tellement d'ellipses et de bourdes dans l'histoire entre et au milieu même des saisons qu'on est à la limite du trou noir narratif (bon c'est vrai qu'il y a eu la grève des scénaristes en plein milieu de la saison 2, ceci expliquant partiellement cela mais n'excusant pas tout quand même, surtout pas les couffes dans les saisons suivantes).

D'ailleurs il y a un très gros problème d'espace-temps.

Mais, à leur décharge, on sent vraiment que les acteurs font ce qu'ils peuvent pour continuer à s'impliquer dans leurs rôles malgré les incohérences dans l'histoire de leurs personnages (et ça c'est du professionnalisme !).

C'est vrai que je ne comprends toujours pas grand-chose aux règles du football américain... Si ce n'est qu'il n'y a pas forcément besoin d'être QB pour se taper un maximum de gonzesses, que c'est Coach Taylor qui décide, et qu'ils gagnent systématiquement leurs matchs dans les 3 dernières secondes après avoir été menés tout du long.

FRIDAY NIGHT LIGHTS, l'intégrale des 5 saisons [critique]

Et puis que ça a aussi un petit côté Olive et Tom avec les 2 journalistes sportifs professionnels qui commentent en voix off à la radio chaque match et chaque événement lié au football scolaire (ou à la vie du Coach Taylor et de ses joueurs, des fois qu'on ait pas compris les enjeux) et l'économie locale semble uniquement reposer sur les résultats des équipes lycéennes de football américain.

C'est vrai qu'on apprend aussi qu'il n'y a pas plus classe et plus belle demande en mariage que complètement bourré au milieu de la bien-nommée "Cantine des sept señoritas" (et il n'y a de toutes façons pas plus classe que le couple Mindy Collette/Billy Riggins).

Et puis les frères Riggins qui ouvrent un garage alors qu'ils n'ont jamais été foutus de réparer une bagnole, c'est une idée qui touche au sublime.

Et il y a aussi les sous-titres amateurs (merci Google traduction) qui piquent vachement les yeux (tant ils sont pourris jusqu'au littéralement incompréhensible), mais une fois habitués à la douleur, on peut se baser dessus pour faire un doublage artisanal surréaliste (si vous vous emmerdez). Parce que je ne peux pas me résoudre à imaginer qu'un vrai être humain doué de raison ait pu traduire "hey, Honey !" par "hé, le miel !", "nevermind" par "jamais l'esprit", "Bud" par "Bourgeon" ou "you're looking good" par "vous cherchez une bonne"...

Et puis il y a ce côté drama qui se veut amplifié par la réa "caméra à l'épaule" (et en plus y'a de la grosse chiale bien sûr).

Et on tient une bonne moyenne d'approximativement une grossesse non désirée par saison.

Mais surtout c'est tellement marrant de pouvoir se foutre de la gueule de son mec alors que lui-même se fout de notre gueule quand on regarde Grey's Anatomy (ce qui est pas mieux/pas pire).

FRIDAY NIGHT LIGHTS, l'intégrale des 5 saisons [critique]

Et pourtant, malgré tout ça et même si c'est très con et très critictif (critiquable et addictif... Sinon y'avait addictable aussi), par je ne sais quel prodige, ça fonctionne.

Et on se laisse prendre comme des bleus à vouloir savoir comment tout ça va finir (bien, évidemment).

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